Mémorial de la Clairière de l'Armistice | ||
Ferdinand Foch est né à Tarbes le 2 octobre 1851. Affecté au corps d'artillerie de l'armée française en 1873, il devient ensuite professeur de stratégie à l'École supérieure de guerre, puis commandant de l'École en 1908. Général de division pendant la Première Guerre mondiale, il se distingue en contribuant à la victoire de la bataille de la Marne en septembre 1914. L'année suivante, en Artois, il mène plusieurs offensives, concept qui confine chez lui à l'obsession, puis commande les armées alliées dans le Nord en 1916. Le 1er juillet, les forces franco-britanniques déclenchent, sous sa conduite, une attaque dans la Somme durant laquelle l'infanterie britannique, dont les soldats s'avancent en marchant comme à l'exercice, en longues lignes bien rangées, se fait massacrer par les mitrailleuses allemandes. Les pertes de cette action, qui cesse vers le 15 novembre, sont énormes (700 000) pour un faible résultat. En conséquence, Ferdinand Foch tombe en disgrâce et perd son commandement. Pourtant, en mai 1917, il est nommé chef d'état-major général de l'armée française en remplacement de Philippe Pétain, puis généralissime des troupes alliées en mars 1918. Après plusieurs revers et en dépit de graves erreurs stratégiques, matière dont il fut, rappelons le, professeur à l'École de guerre, il met un terme à l'offensive de la Somme en avril et lance l'assaut général le 8 août. Celui-ci ne prend fin que le 11 novembre, date à laquelle il reçoit la capitulation de l'Allemagne dans son wagon dans la forêt de Compiègne. Élevé au grade de maréchal de France et membre de l'Académie française en 1918, président du Conseil supérieur de la guerre en 1919, Ferdinand Foch, qui fait unique, reçoit les dignités de maréchal de Grande-Bretagne et de Pologne, s'éteint à Paris le 20 mars 1929. | ||
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